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Innovation : 7 paradigmes qui bousculent les croyances



Quoi de neuf demain?

Peut-être n’aurons-nous plus besoin de portefeuille, ni de clés. Les voitures démarrent déjà sans clé de contact et se garent toutes seules. Le porte-monnaie électronique existe déjà sur le téléphone intelligent. Que ce soit au travers d’une montre intelligente à écran holographique ou non, de « googlettes » sur le nez, ou de téléphones intelligents à écran pliable ou enroulable dans la poche, l’ère de la dématérialisation avance à grands pas.

Bientôt finies, les pièces de monnaie. Le paiement sera intelligent – via un équipement portable – ou biométrique, par la reconnaissance faciale, par exemple. Le démarrage de la voiture se fera par le téléphone (ou la montre ou les lunettes), tout comme le radioguidage.

Retour sur 7 paradigmes qui bousculeront vos croyances :

1. Les consommateurs reprennent du pouvoir

Les médias sociaux ont largement contribué à la reprise du pouvoir par le consommateur, alors que l’information circule vite. Les prix se comparent plus facilement qu’avant, les innovations se font connaître comme une trainée de poudre. Le consommateur, au pouvoir de son doigt, fait entendre sa voix dans la communauté et l’influence, plus qu’il ne l’a jamais fait.

Il suffit de regarder l’essor du financement participatif pour comprendre à quel point le consommateur s’est replacé au centre des choix de société, en décidant lui-même d’investir dans les solutions auxquelles il croit.

2. La taille d’une entreprise n’est plus un avantage

Les grosses companies n’ont jamais été aussi peu réactives et pleines de lourdeur administrative. En même temps, créer une start-up n’a jamais été aussi facile. Le prix est devenu plus que jamais un critère décisif.

Offrir les mêmes services, voire meilleurs, à coûts moindre devient plus accessible pour une société agile qui n’est pas pas freinée par l’obsolescence et l’hétérogénéité de ses systèmes informatiques.

3– L’impression 3D et la réalité augmentée vont révolutionner le marché du consommateur

La possibilité de répliquer n’importe quel objet physique est en train de devenir une réalité grâce aux nouvelles techniques d’impression par couches. Avec des bobines de plastique, de plâtre, de céramique ou de métal et un scanner 3D ou des plans, l’imprimante 3D va recréer n’importe quelle forme. Dans les années 1970, qui pensait avoir un jour une imprimante, un numériseur et un photocopieur à la maison? L’arrivée de la 3D dans les foyers n’est peut être pas pour demain, mais en attendant, elle est déjà disponible en ligne.

Quand à la réalité augmentée, elle arrive à grands pas dans les jeux vidéos. Si vous n’avez jamais ressenti la sensation de vertige dans un simulateur de montagnes russes, sachez que c’est désormais possible. Des applications de la réalité augmentée dans d’autres domaines que le jeu ne vont pas tarder. On peut facilement envisager d’essayer des vêtements en ligne avec la réalité augmentée. L’achat en ligne franchira alors une toute nouvelle dimension, qui pourrait bien pousser un certain nombre de boutiques de rue et de centres d’achats à fermer leurs portes.

4 – L’infonuagique et les technologies mobiles redessinent l’infrastructure

Les coûts de stockage et d’hébergement diminuent. Les rôles se transforment, les fonctions se recentralisent. Il existe de réelles opportunités de réduction de coûts sur les infrastructures informatiques aujourd’hui, dans un monde fortement concurrentiel. Les petites sociétés l’ont bien compris. Le budget informatique n’est certainement pas à la baisse, mais ce n’est pas le poste des infrastructures qui bénéficiera de hausse du budget. Tout au contraire, en optimisant le coût des infrastructures, le responsable des technologies de l’information peut espérer faire des économies qu’il peut ensuite réinvestir dans le développements d’applications innovantes.

5 – Les applications, le cycle de développement, les techniques et les usages changent et s’accélèrent

Rapide, toujours plus rapide. Le consommateur devient plus tolérant et accepte de se faire imposer des mises à jour. L’important devient donc d’être premier sur le marché et de rendre son produit disponible. Le cycle de développement est accéléré. On pardonnera à un produit d’être imparfait s’il est innovant et remis à jour. Dans cette optique, adopter un cycle de développement qui est flexible, agile, procède par itération, revalide constamment le besoin et réduit la durée de mise en marché est un facteur critique de succès.

6 – Croire que l’on a encore le temps

Le risque aujourd’hui pour les grosses sociétés est d’être conservateur. Ceux qui ne sauront pas innover ne survivront pas à la vague technologique qui arrive. C’est mal connaître les formidables idées de la génération Y et leur débrouillardise que de croire que les grosses sociétés ont amplement le temps de faire leur virage numérique.

7 – Croire que l’on gère les ressources en 2014 comme on le faisait dans les années 1990

Qu’on se le dise, la génération Y est bien plus attentive à sa qualité de vie et bien plus récalcitrante au management autocratique que les générations précédentes. Pourtant, c’est chez elle que vous trouverez les scientifiques des données et les statisticiens que vous cherchez. Cette génération a besoin de se sentir aimée et d’être impliquée de façon beaucoup plus conciliatrice que ce que l’on a pu voir dans les modes de management actuels.

Alors, la gestion bulldozer et le management par la peur vont-ils enfin avoir une fin? Les grands cabinets l’ont bien compris et ont déjà retravaillé leur marque, en l’adoucissant.

Grande incontournable au virage numérique, la guerre des talents a commencé…

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